Jean-Pierre Vial composa
ce concerto entre 2007 et 2011. Le concerto comprend quatre mouvements,
avec deux mouvements vifs encadrant un mouvement lent et un court
scherzo.
Le premier mouvement, allegro ma non troppo,
s'appuie sur deux thèmes principaux. Les deux
thèmes sont d'abord exposés, l'un dans le ton
principal de sol mineur et l'autre dans le ton de la dominante. Ils
sont ensuite développés dans leur rythme
d'origine à quatre temps. Après une courte cadence
(spécifiée ad
libitum), les thèmes sont
développés dans un rythme ternaire. Le mouvement
se conclut par un tutti sur le thème initial dans son
rythme initial.
Le deuxième mouvement, andante cantabile, s'appuie
sur un unique thème, chantant et dansant, dans le ton
homonyme de sol majeur. Le développement comprend deux
séries de larges arpèges au piano qui
encadrent une brève cadence
(elle aussi spécifée ad libitum). La
seconde série d'arpèges conclut le mouvement.
Le troisième mouvement est un bref scherzo,
initialement à trois temps, qui s'appuie aussi sur un seul
thème (en ut majeur). Le caractère de scherzo
est souligné par un grand nombre de variations
rythmiques
du
thème, utilisant des mesures à trois, quatre,
cinq et même sept temps.
Le finale, allegro vivace, s'appuie sur
deux thèmes principaux. Après une
brève introduction qui ramène au ton principal de
sol mineur, les deux thèmes sont d'abord exposés,
l'un dans le ton principal et l'autre dans le ton relatif de si
bémol majeur. Ils sont ensuite
développés de façon très
syncopée. Plus loin, le piano introduit une
mélodie dansante qui pourrait s'analyser comme un
troisième thème. Cependant, les
développements ultérieurs montrent que cette
mélodie s'analyse plutôt comme
un motif rhytmique venant en contrepoint du premier thème.
Après les développements de ces deux (ou trois)
thèmes, le finale se conclut par un
tutti sur le thème initial dans sa forme initiale.
